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CPTS : pallier le manque de médecins sur l’agglo

La communauté professionnelle territoriale de santé a détaillé son projet validé par l’ARS, son guichet unique, la gestion des crises, les actions de prévention, la sécurité des échanges…

L’Esterel Arena affichait salle comble mardi soir, face aux intervenants de la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé Var Estérel Méditerranée (CPTS VEM). Ces derniers présentaient leur projet validé par l’Agence Régionale de Santé (ARS) aux professionnels de l’agglo (médecins de ville et de l’hôpital, infirmier(e)s, kinés, pharmacien(e)s, sage-femmes…) notamment pour pallier le manque de médecins.

« Tout le monde connait le survivalisme de Koh-Lanta : je vais vous parler du survivalisme  médical Doc-Lanta, face à la pénurie majeure annoncée en 2024 » plaisantait, en préambule, le docteur Pierre GRAS qui a lancé la CPTS VEM avec Maria Peres respectivement président et vice présidente. « L’ensemble du système de santé est concerné, avec un retard de prise en charge des patients dans l’urgence comme dans le suivi des pathologies, a-t-il poursuivi. La CPTS VEM est constructive, favorise la coordination entre professionnels de santé et s’adapte pour gérer cette pénurie de soignants. « Nous avons ainsi payé 92 vacations médicales en juillet et août »

Gérer la crise de la variole du singe en août

La CPTS VEM a géré les crises Covid avec la réussite des centres de vaccination. Elle diffuse aux soignants les informations, lance des missions, sensibilise les internes en allant dans les facultés pour attirer les jeunes médecins sur notre territoire, organise des formations comme celles sur le pied diabétique, l’iatrogénie de la personne âgée… et participe aux actions de prévention comme celle d’octobre rose

La CPTS était également en première ligne pour s’occuper de la crise sanitaire des cas de variole du singe avec une équipe de veille dans le camping de Saint-Aygulf touché fin août.

Pour aider les patients à trouver des consultations de ville et contribuer à désengorger les urgences, la CPTS a ouvert un guichet unique, un standard téléphonique du lundi au vendredi (de 9h à 12h et 14h à 17h).

Les infirmières secrétaires qui reçoivent les appels orientent les patients vers les médecins d’astreinte. – Nous avons mis en place une rémunération complémentaire à l’acte de quinze euros pour les consultations réalisées après adressage par la CPTS afin d’aider les patients sans médecin traitant à trouver des rendez-vous » a ajouté le docteur Gras qui a aussi apporté les renseignements sur le conseil de la certification dont la mise en œuvre doit débuter en janvier 2023.

En outre, le service d’accès aux soins (SAS) est un nouveau dispositif accessible a tous permettant à chacun un acces rapide aux soins urgents ou non programmés dont il a besoin en cas d’indisponibilité du médecin traitant, 24h/24 et 7J/7. « Pour participer au SAS via la CPTS, le médecin doit présenter de la visibilité sur ses créneaux disponibles en donnant des heures dans sa semaine ou en partageant notre nouvel agenda en ligne », a précisé Maria Peres.

Le docteur Bruno Valenza, oncologue a pris la parole concernant la prévention, le docteur Jean-Philippe Sannajust a détaillé le projet e-dermato les soignants peuvent envoyer une photo d’une plaie suspecte pour un premier avis d’expert en urgence), les docteurs Francoise Kaidomar et Karine Pinelli, gériatres, ont développé la prise en charge de la personne âgée sur l’agglo.

La nouvelle application de l'ARS : Azurezo

Enfin, Cécile Colombo a expliqué la nouvelle plateforme Azurezo : une messagerie instantanée sécurisée commune pour tous les spécialistes. Cette technique de services numériques d’appui à la coordination du parcours de soins des patients, déployée par l’Agence régionale de santé, s’adresse aux professionnels exerçant dans les secteurs sanitaires, médico-sociaux et sociaux. L’application Azurezo sur son smartphone ou son ordinateur vient compléter d’autres services comme le dossier médical partagé et est conçue pour échanger des données de santé d’un usager, de manière ergonomique et sécurisée. L’hébergement des données se fait en France chez un hébergeur agréé.

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